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Zombie

Zombie

Puissant, mystérieux et envoûtant, le Zombie est l’un des cocktails tiki les plus célèbres. Assemblage audacieux de plusieurs rhums, relevé d’agrumes et d’épices, il a la réputation de « réveiller les morts » — d’où son nom évocateur. Un classique exubérant, à la fois exotique et redoutable.
Portions: 1

Ingrédients
  

  • 45 ml Rhum ambré (doré)
  • 45 ml Rhum jamaïcain (fort, type overproof)
  • 30 ml Rhum blanc
  • 20 ml Jus de citron vert frais
  • 15 ml Falernum (liqueur épicée caribéenne)
  • 15 ml Don's Mix
  • 5 ml Sirop de grenadine Giffard (peu sucré)
  • 1 trait(s) Angostura bitters
  • 6 gouttes Absinthe

Ustensiles

  • Blender

Instructions
 

  1. Verser tous les ingrédients dans un blender avec de la glace pilée.
  2. Mixer quelques secondes (texture épaisse, pas liquide).
  3. Verser dans un grand tumbler ou un mug tiki.
  4. Garnir d’un brin de menthe fraîche et d’une cerise au marasquin (Luxardo par exemple).

Notes

  • Les rhums :
    • Le jamaïcain donne la puissance aromatique.
    • Le porto-ricain équilibre le tout.
    • Le Demerara apporte le corps et la richesse caramélisée.
    Cet équilibre donne puissance et complexité.
  • Le falernum : indispensable — c’est l’âme du Zombie (gingembre, amande, épices).En France, on trouve John D. Taylor’s Velvet Falernum ou Giffard Falernum. 
  • Le Don’s Mix : fais-le toi-même ! Mélange 2 volumes de jus de pamplemousse pour 1 volume de sirop de cannelle (Monin ou maison).
  • L’absinthe : utilisée en très petite dose, elle apporte une note herbacée intense. Si tu la trouves trop forte, limite-toi à un simple rinçage du verre. En France, Pernod et plusieurs distilleries artisanales en proposent facilement.
  • Astuce pro : le Zombie est un cocktail extrêmement puissant. De nombreux bars limitaient sa consommation à deux verres maximum par client — un rappel à la fois pratique et marketing qui a participé à sa légende.
  • Service : toujours sur glace pilée, dans un grand verre highball ou tiki mug, décoré de menthe et de fruits tropicaux.
  • Variantes reconnues :
    • Zombie Punch (1934) : la version originale de Donn Beach, plus sèche et complexe.
    • Zombie 1950s : une réinterprétation plus fruitée, où certains bartenders ajoutent davantage de jus d’orange ou de papaye.

En savoir plus

Le Zombie est l’une des créations mythiques de Donn Beach (alias Don the Beachcomber), inventée en 1934 à Hollywood. Ce cocktail fut conçu comme une boisson « énergétique » pour masquer les effets d’une soirée trop arrosée… mais son mélange redoutable de rhums et d’épices fit l’effet inverse : d’où son nom, qui promettait de transformer quiconque en « mort-vivant » après quelques verres.
La recette exacte est longtemps restée secrète : Donn Beach utilisait des préparations codées (des “mix A, mix B”) pour empêcher ses employés de la copier. Cela a alimenté le mystère et multiplié les variantes.
Aujourd’hui, le Zombie est un emblème de la culture tiki : puissant, exotique, théâtral. Et même si chaque bar a sa version, une règle demeure… si après deux verres vous marchez encore droit, ce n’était peut-être pas un vrai Zombie.

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Puissant, mystérieux et envoûtant, le Zombie est l’un des cocktails tiki les plus célèbres. Assemblage audacieux de plusieurs rhums, relevé d’agrumes et d’épices, il a la réputation de « réveiller les morts » — d’où son nom évocateur. Un classique exubérant, à la fois exotique et redoutable.
Portions: 1

Ingrédients
  

  • 45 ml Rhum ambré (doré)
  • 45 ml Rhum jamaïcain (fort, type overproof)
  • 30 ml Rhum blanc
  • 20 ml Jus de citron vert frais
  • 15 ml Falernum (liqueur épicée caribéenne)
  • 15 ml Don's Mix
  • 5 ml Sirop de grenadine Giffard (peu sucré)
  • 1 trait(s) Angostura bitters
  • 6 gouttes Absinthe

Ustensiles

  • Blender

Instructions
 

  1. Verser tous les ingrédients dans un blender avec de la glace pilée.
  2. Mixer quelques secondes (texture épaisse, pas liquide).
  3. Verser dans un grand tumbler ou un mug tiki.
  4. Garnir d’un brin de menthe fraîche et d’une cerise au marasquin (Luxardo par exemple).

Notes

  • Les rhums :
    • Le jamaïcain donne la puissance aromatique.
    • Le porto-ricain équilibre le tout.
    • Le Demerara apporte le corps et la richesse caramélisée.
    Cet équilibre donne puissance et complexité.
  • Le falernum : indispensable — c’est l’âme du Zombie (gingembre, amande, épices).En France, on trouve John D. Taylor’s Velvet Falernum ou Giffard Falernum. 
  • Le Don’s Mix : fais-le toi-même ! Mélange 2 volumes de jus de pamplemousse pour 1 volume de sirop de cannelle (Monin ou maison).
  • L’absinthe : utilisée en très petite dose, elle apporte une note herbacée intense. Si tu la trouves trop forte, limite-toi à un simple rinçage du verre. En France, Pernod et plusieurs distilleries artisanales en proposent facilement.
  • Astuce pro : le Zombie est un cocktail extrêmement puissant. De nombreux bars limitaient sa consommation à deux verres maximum par client — un rappel à la fois pratique et marketing qui a participé à sa légende.
  • Service : toujours sur glace pilée, dans un grand verre highball ou tiki mug, décoré de menthe et de fruits tropicaux.
  • Variantes reconnues :
    • Zombie Punch (1934) : la version originale de Donn Beach, plus sèche et complexe.
    • Zombie 1950s : une réinterprétation plus fruitée, où certains bartenders ajoutent davantage de jus d’orange ou de papaye.

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Le Zombie est l’une des créations mythiques de Donn Beach (alias Don the Beachcomber), inventée en 1934 à Hollywood. Ce cocktail fut conçu comme une boisson « énergétique » pour masquer les effets d’une soirée trop arrosée… mais son mélange redoutable de rhums et d’épices fit l’effet inverse : d’où son nom, qui promettait de transformer quiconque en « mort-vivant » après quelques verres.
La recette exacte est longtemps restée secrète : Donn Beach utilisait des préparations codées (des “mix A, mix B”) pour empêcher ses employés de la copier. Cela a alimenté le mystère et multiplié les variantes.
Aujourd’hui, le Zombie est un emblème de la culture tiki : puissant, exotique, théâtral. Et même si chaque bar a sa version, une règle demeure… si après deux verres vous marchez encore droit, ce n’était peut-être pas un vrai Zombie.

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