
Daiquiri
Né à Cuba à la fin du XIXᵉ siècle, le Daiquiri est l’élégance dans un verre. Avec son mélange subtil de rhum, de citron vert et de sucre, il prouve qu’il n’en faut pas plus pour créer une légende. Frais, équilibré et intemporel, il a séduit les marins, les écrivains et les amateurs de simplicité raffinée.
Ingrédients
Instructions
- Verser tous les ingrédients dans un shaker rempli de glace.
- Frapper énergiquement quelques secondes.
- Filtrer dans une coupe à cocktail préalablement refroidie.
- Servir immédiatement, sans garniture (l’élégance réside dans sa pureté).
Notes
- Le rhum : privilégier un rhum blanc cubain léger (Havana Club 3 Años, Santiago de Cuba Carta Blanca). Un rhum trop puissant écraserait l’équilibre délicat du cocktail.
- Le citron vert : toujours pressé à la minute, sinon l’acidité devient terne et amère.
- Astuce pro : refroidir la coupe avant de servir pour conserver la fraîcheur et éviter toute dilution supplémentaire.
- Technique : un shake court mais énergique suffit, pour ne pas trop diluer la boisson.
- Variantes reconnues :
- Daiquiri Frozen : préparé au blender avec de la glace pilée, c’est une version glacée très populaire en été.
- Daiquiri Hemingway (aussi appelé Papa Doble) : moins de sucre, ajout d’un trait de marasquin et de jus de pamplemousse — la version préférée d’Ernest Hemingway.
En savoir plus
Le Daiquiri serait né en 1896 dans une mine de fer à l’est de Cuba, du même nom. Jennings Cox, un ingénieur américain, aurait imaginé ce mélange simple de rhum, citron vert et sucre pour se désaltérer après une journée de labeur.Quelques années plus tard, l’amiral Lucius Johnson introduisit la boisson aux États-Unis, contribuant à sa popularité internationale.Quant à savoir pourquoi le Daiquiri a connu un tel succès, il suffit peut-être de demander à Ernest Hemingway, qui en faisait son breuvage de prédilection à La Havane. Certains disent qu’il en buvait plusieurs par jour, d’où sa variante « sans sucre ». D’autres pensent que c’était l’équilibre parfait entre force et fraîcheur qui l’avait conquis. Quoi qu’il en soit, on peut dire que ce cocktail est un classique… à consommer avec modération, même pour les écrivains en mal d’inspiration !