
Boulevardier
Né dans le Paris des années folles, le Boulevardier est le cousin raffiné du Negroni — mais au whisky.Son équilibre entre amertume, douceur et chaleur en fait un cocktail de caractère, à la fois élégant et réconfortant.
Ingrédients
Instructions
- Verser tous les ingrédients dans un verre à mélange rempli de glaçons.
- Remuer doucement pendant 20 à 30 secondes.
- Filtrer dans une coupe à cocktail ou servir directement sur glace dans un verre old fashioned.
- Garnir d’un zeste d’orange.
Notes
- Le whisky : un bourbon apporte rondeur et notes de vanille (Maker’s Mark, Four Roses, Woodford Reserve). Pour une version plus sèche et épicée, préfère un rye whiskey (Bulleit Rye, Rittenhouse).
- Le vermouth rouge : privilégie un vermouth de qualité, comme Carpano Antica Formula, Cocchi Vermouth di Torino ou Martini Riserva Rubino.
- Le Campari : l’amertume caractéristique du cocktail vient de lui — on le trouve partout en France.
- Astuce pro : goûte le cocktail avant de le servir — selon ton whisky, tu peux ajuster le vermouth à 25 ml pour un résultat plus sec.
- Service : dans une coupe à cocktail ou un verre old fashioned sur glace.
- Variante reconnue : le Old Pal, identique mais avec vermouth sec à la place du rouge, pour un profil plus vif et herbacé.
En savoir plus
Créé à Paris dans les années 1920, le Boulevardier doit son nom à l’écrivain américain Erskine Gwynne, fondateur du magazine The Boulevardier. À cette époque, les expatriés américains fréquentaient les bars parisiens pour échapper à la Prohibition. Leur amour du whisky a donné naissance à ce cocktail, considéré comme le Negroni à l’américaine : même structure, mais une âme plus chaude.